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 Garell, guerrier du désespoir (petit moment de nostalgie)

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Kry
Grand Maître Marchand
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Kry


Nombre de messages : 572
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Citation : Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n'est pas forcément le pot qui est vide.
Date d'inscription : 03/08/2007

Garell, guerrier du désespoir (petit moment de nostalgie) Empty
MessageSujet: Garell, guerrier du désespoir (petit moment de nostalgie)   Garell, guerrier du désespoir (petit moment de nostalgie) Icon_minitimeLun 26 Mai - 20:57

[Petit moment de nostalgie pour un personnage que je peux plus jouer, suite à un bannissement de mon compte, sur un forum de jeu de role ayant pour thème Fate Stay Night....

Je vous livre donc à prséent l'histoire du Guardian Garell en esperant que ce ne sera pas temps perdu pour ceux qui s'attaderont sur cette lecture Smile ]


Prélude :

La légende du seigneur loup.

Fenrir , fils de la géante Angerboda et du dieu fourbe Loki, était un loup monstrueux que les Ases élevèrent quand il était jeune après avoir écarté les deux autres enfants de Loki car des prophéties annonçaient qu'ils les anéantirait et ravagerait la Terre lors du Ragnarok, destinée des dieux ou ceux ci affronteront en un ultime combat les géants.

Au fils des années, Fenrir devenait de plus en plus gros, et de plus en plus agressif envers les dieux. Ce qui ne manquait pas d'inquiéter ces derniers Seul Tyr, le plus brave et le plus hardi des dieux, osait encore l'approcher pour le nourrir.

Ils décidèrent alors de l'enchaîner mais comme le loup ne se laissait pas faire, ils lui proposèrent un jeu où il devait montrer sa puissance en essayant de casser la chaîne qui le retiendrait.
Les Ases prirent pour l'enchaîner un lien très solide qu'ils nommèrent Loeding, mais Fenrir le brisa sans aucune peine.

Ils fabriquèrent alors un deuxième lien deux fois plus solide que le premier qu'ils appelèrent Dromi qui ne résista pas mieux à la force incroyable de Fenrir qui avait augmenté entre temps.

Alors ils ordonnèrent à Skirnir, le messager du dieu Vane Freyr, de se rendre au pays souterrain des sinistres Elfes noirs: le Svartalaheim, pour demander à ces habiles artisans de fabriquer une chaîne que personne ne pourrait briser. Elle était composée de six éléments en théorie inexistant, comme le bruit des pas d'un chat, de la barbe de femme, des tendons d'ours, des racines de montagne, du souffle de poissons et de la salive d’oiseaux. Le résultat fut assez étonnant car le lien était aussi fin et souple qu'un ruban de soie, il fut nommé Gleipnir.
Les dieux proposèrent une nouvelle fois à Fenrir de jouer avec eux sur l'îlot de Lyngvi (où pousse la bruyère) au centre du lac Amsvartnir. Mais il se méfia en voyant une chaîne si fine et d'apparence si fragile et demanda en gage de sa délivrance qu'un des dieux place une main dans sa gueule pendant l'épreuve. Les dieux se méfièrent, alors Tyr, courageux tendit son bras droit.
Ce dernier fut attaché et ne peut pas rompre ses liens. Comme les dieux refusèrent de le délivrer, le loup avala la main de Tyr
Tyr sera reconnu pour son sacrifice au service des dieux et son courage sans faille.
Puis les dieux attachèrent le cordon Gelgia qui sortait du lien, à un énorme rocher plat le Gioll qui fut recouvert d'un autre énorme rocher le Thviti. Comme Fenrir mordait tous ceux qui l’approchaient, ils lui plantèrent une épée dans la gueule. Depuis ce temps, le loup hurle et laisse couler de la bave qui a donné naissance au fleuve Van (espoir).
Les dieux ne tuèrent pas Fenrir car ils ne voulaient pas souiller l'Asgard de son sang.


Garell, guerrier du désespoir (petit moment de nostalgie) Garelldsespsignft0uc7

Histoire :

Garell était le fils d’une grande shaman scandinave, Greya. Celle-ci était conseillère à la cour du roi de Ranalion. Son jeune fils fût instruit par les meilleurs maîtres d’armes du pays à l’art du combat. Dès ses 19ans le chevalier fût nommé lieutenant. Il dirigea de multiples batailles pour sa patrie. On dit même de lui que jamais son régiment ne fût mit en déroute, qu’il avait mené à bien toutes ses missions. Ce détail gêna quelque peu le roi, Garell était jeune, fort et instruit. Il pourrait très bien venir prendre le trône un jour ou l’autre.
Un soir, on lui demanda de s’enfoncer dans les terres du grand nord, là où personne n’était encore allé….Les terres sacrés des dieux, les terres des Ases. Le guerrier troublé partit alors avec ses meilleurs combattants pour la mystérieuse citée d’Asgard.
Au départ la quête semblait plutôt simple, rien ne se dressait face à eux, aucun ennemi, aucune bête sauvage… Mais les enfants de Ranalion furent bien surpris de voir les éléments eux même se dresser contre eux. En effet au cour de la traversé en mer il furent d’abord touchés par une monstrueuse tempête puis une fois pied à terre le blizzard s’abattit sur leurs troupes si bien que le petit régiment se perdit.
Quand les pauvres hommes purent enfin voir fin à la catastrophe il ne restait malheureusement que très peu d’entre eux. Alors ils marchèrent et marchèrent sans but ni direction précise quand soudain ils virent se dresser devant eux un énorme rocher noir duquel coulait un petit fleuve blanchâtre. Du haut du pic on pouvait entendre un hurlement à vous glacer le sang. Tous ensembles les soldats s’écrièrent alors :

« Fuyez !!! C’est le seigneur loup, Fuyez, c’est Fenrir !!! »

Garell ne put retenir ses soldats possédés par la peur. Poussé par la curiosité et en même temps traversé par la terreur, il commença son ascension, il avait décidé de faire face à la légende. A sa grande surprise une fois en haut il ne vit aucun monstre, aucune chaîne, pas un filet de bave. Les hurlements étaient dut tout simplement au sifflement du vent s’engouffrant dans les creux de la montagne.
Le guerrier allait faire demi tour quant il vit quelque chose briller sous la neige. Le chevalier s’empressa alors d’aller voir ce qui l’avait éblouie. Les yeux du soldat s’écarquillèrent alors, c’était le manche d’une épée….celle qu’on avait enfoncé dans la bouche du loup. Garell déblaya le plus qu’il put autour de la lame et s’aperçut que sous la neige, un gigantesque bloc de glace se tenait sous ses pieds. On ne pouvait voir ce que ce bloc retenait, son contenu était brouillé. Comme entouré par une brume noirâtre. L’homme dans un mouvement de recule retira l’épée des glaces et tomba à la renverse. Au moment même où l’arme fut délivrée de son socle, l’essence noire contenue s’échappa pour aller se loger dans le corps du lieutenant. Ce dernier perdit connaissance.


Cinq ans plus tard, Garell revint pour tuer le roi et le faire payer ainsi d’avoir conduit ses hommes et lui à la mort. Mais le chevalier fut tué avant de pouvoir accomplir sa vengeance.
On raconte qu’il avait perdu la raison, que Fenrir s’était emparé de lui afin de s’en servir comme réceptacle charnel.




Post rp: (flashback)

Le bruit et l’anarchie régnaient sur la place du marché du port de Renalion ce matin. Tous se battaient pour avoir les plus beaux filets de poisson ou encore les meilleurs épices importés.
Mais soudain un silence glacial s’empara de la place. Un bateau noir aux voiles pourpres s’approchait. Un chevalier vêtu de plates noires se fit alors voir et lança :

« Je suis Garell, fils de Greya, je rentre chez moi après un périple de 3 ans, laissez moi accoster. »

Le brouhaha reprit sur le port…et l’homme put passer. Il s’engouffra dans les ruelles de la cité pour arriver dans la tour est, là où se déroulait en ce moment même le conseil .Le guerrier entra et s’écria alors :

« Je suis revenu, je suis de retour, moi Garell lieutenant des armées de notre seigneur.
Cet homme m’a berné moi et mes fiers soldats »
dit il pointant le roi du doigt.

« Il nous a demander de partir là où personne n’était allé. Nous étions jeunes et insouciants… Mais je vois clair dans votre jeu maintenant, mon roi. Notre grande réussite présentait un danger, vous aviez peur qu’un jour nous nous retournions contre vous »Le visage du roi se crispa, ses yeux se plissèrent.

« Ne l’écoutez pas, ce n’est que pur mensonges ! Gardes, emparez vous de lui »

Garell se jeta alors vers le roi brandissant sa lame, mais avant même qu’il ne puisse porter son coup, la lame d’un garde royal le transperça. Il s’effondra à terre et murmura avec le peu de force qui lui restait :

« Je….je reviendrais….ma vengeance sera accomplie »
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